« Un déménagement ne doit pas seulement coûter de l’argent, mais il peut aussi en rapporter”
Optimisez votre offre pour les clients en proposant un service de rénovation.
Un grand nettoyage ou un déménagement d’entreprise en vue? Il peut alors être intéressant de faire appel à l’entreprise durable 2ECO. «Les grandes entreprises choisissent surtout de travailler avec nous parce que nous pouvons leur offrir un reporting durables. Les PME, en revanche, voient surtout l’avantage économique», explique Sam Van Treeck, directeur de 2ECO.
2ECO est spécialisée dans l‘enlèvement du mobilier usagé dans les entreprises dans le Benelux. «Nous nous concentrons sur le mobilier de bureau, l’aménagement de magasins et d’établissements horeca. Lorsqu’un bâtiment change d’affectation, ils nous appellent. Concrètement, cela va de vider des bureaux et bâtiments commerciaux, à acheter des biens d’entreprise, les stocker temporairement, en passant par le reconditionnement et le recyclage», explique Sam. «Pensez aux chaises et tables de bureau, aux étagères et aux chariots élévateurs, mais aussi aux cuisines industrielles et aux réfrigérateurs de restaurants.»
Les entreprises de déménagement qui collaborent avec 2ECO peuvent ainsi offrir une gamme de services plus complète à leurs clients. «Vous optimisez votre offre pour vos clients en leur offrant davantage de services, et ils peuvent même en tirer un certain bénéfice si nous rachetons leur matériel résiduel. Un déménagement ne doit pas uniquement représenter un coût, il peut aussi être partiellement rentable.»
Pas de concurrence pour les déménageurs
La collaboration est primordiale pour Sam. «Les entreprises de déménagement craignent parfois qu’il y ait des inconvénients à travailler ensemble, mais nous pensons que la collégialité est importante. Nous pouvons nous parfaitement adapter à leur entreprise et convenir des modalités ensemble», explique le directeur. «Ils peuvent s’occuper du déménagement et du démontage sur place, puis nous venons chercher les biens qui seront retirés ou rachetés. L’idée n’est pas de prendre du travail, mais de collaborer. Nous pouvons également nous occuper de certains segments, cela reste négociable. Parfois, nous avons aussi des missions pour les déménageurs, donc c’est un échange. Cela profite à tout le monde.»
« Personne ne voyait qu’on pouvait créer de la valeur avec du matériel de bureau et d’entrepôt d’occasion »
Reporting, reporting
«Que faire avec le mobilier qui doit être enlevé? Nous remarquons que cette question vient de plus en plus souvent du secteur du déménagement. Et nous avons des réponses. Des réponses responsables, même, grâce à notre reporting sur le développement durable. Les clients peuvent comparer combien de CO2 ils économisent en rénovant leur matériel ou en achetant de l’occasion plutôt que du neuf. Nous constatons que les entreprises de déménagement incluent ce rapport dans leur cahier des charges et que les clients finaux l’utilisent souvent dans leurs rapports finaux.» Avec l’obligation d’établir des rapports CSRD, cela prend encore plus d’importance.
Fin du stigmate
«L’occasion n’était pas du tout à la mode quand j’ai créé mon entreprise en 2007», explique Sam. «Personne ne semblait vouloir s’occuper de la liquidation durable des entreprises ou voir qu’on pouvait créer de la valeur avec du mobilier de bureau et d’entrepôt d’occasion. Depuis, cet état d’esprit a complètement changé, surtout depuis la crise du COVID. Il y a un énorme afflux de matériel moderne d’occasion, et les grandes entreprises, les architectes et les spécialistes en aménagement intérieur voient aussi l’intérêt de récupérer du matériel. Le matériel quasi neuf peut souvent être acheté à un tiers du prix.»
Reconditionnement
Beaucoup de matériel de bureau et d’entrepôt peut être réutilisé. «Nous regardons toujours d’abord ce que nous pouvons récupérer et reconditionner ou compléter avec du matériel d’occasion. Ensuite, nous n’achetons du neuf qu’en dernier recours. En général, c’est un mélange de tout cela», explique Sam. Mais cela ne doit pas entraîner un mélange hétéroclite de matériaux. «Nous essayons de constituer nos stocks pour en faire un ensemble uniforme et homogène, facilement exploitable.»
« Nous recommandons de choisir des tissus noirs car ils sont plus faciles à revendre par la suite »
«Avant de commencer à reconditionner un meuble, nous nous demandons si cela en vaut la peine. Est-ce que l’article a encore une durée de vie technique d’au moins 5 ans ? Si ce n’est pas le cas, il n’est pas intéressant de le reconditionner, car les émissions de CO2 seraient alors les mêmes qu’avec un meuble neuf.» Chez 2ECO, nous avons une grande connaissance des marques. «Nous savons quelles pièces de chaises sont solides et lesquelles ne le sont pas. Certaines chaises sont assemblées de manière à ne pas pouvoir être démontées, donc elles ne sont pas intéressantes. D’autres marques, comme Kinnarps, utilisent des pièces mécaniques extrêmement robustes qui se prêtent bien à une réutilisation.»
100 000 frottements
Lors du reconditionnement, 2ECO essaie de rester le plus proche possible du matériau d’origine. «Nous optons pour les mêmes ou de meilleurs composants, comme des tissus avec une durée de vie de 100 000 frottements. Nous pouvons, par exemple, recouvrir les chaises de bureau avec un tissu d’une autre couleur, ce qui peut être pratique pour certaines entreprises qui changent leur image de marque. Cependant, nous recommandons le noir, car il est plus facile à revendre par la suite.»
Pour le mobilier de bureau, l’entreprise dispose de la boutique en ligne 2ECO Sales, permettant ainsi aux client d’acheter de manière durable. Vous y trouverez à la fois des pièces de design et des produits en stock en grandes quantités.