Ensemble, nous avons plus d’impact
Gosselin se concentre sur les initiatives durables dans l’industrie du déménagement
Un Gosselin climatiquement neutre d’ici 2040: le développement durable est au cœur des préoccupations de cette célèbre entreprise de déménagement. Et elle souhaite partager ses connaissances comme dans le concept Notabrownbox. «Avec ces cartons de déménagement sans marque, nous contribuons tous à rendre le monde plus durable», explique Madeline van der Rhee, directrice pour le Benelux.
Notabrownbox* est une boîte de déménagement en carton recyclé qui peut être réutilisée jusqu’à quatre fois. «En soi, c’est une idée simple car n’importe qui peut développer une boîte de déménage- ment sans marque. Mais l’objectif est de rendre le monde un peu meilleur. Si nous le faisons ensemble en tant qu’industrie, l’impact sera bien plus grand», déclare Madeline.
La raison? Presque tous les cartons de déménagement dans le monde sont imprimés avec le logo d’une entreprise de déménagement et ne sont utilisés qu’une seule fois. «Plus de cartons sans marque signifie d’énormes économies d’emballage dans le monde du déménagement», explique le directeur de Gosselin pour le Benelux.
Pas de modèle économique
Toute entreprise de déménagement peut adhérer à Notabrownbox. «Tout le monde commande des cartons, mais il faut bien sûr qu’ils soient de qualité. Grâce à plusieurs projets pilotes et analyses, nous avons découvert qu’il est possible de réutiliser les cartons 3 à 4 fois lors de déménagements internationaux, en respectant les exigences en matière de matériaux. Les membres recommandent d’acheter localement et nous voulons aider à trouver les bons fournisseurs.
Nous n’avons pas besoin de gagner quoi que ce soit car l’objectif ultime est de devenir plus durable», explique Madeline, enthousiaste.
Plus qu’une boîte
Notabrownbox a commencé par une boîte, mais tous les emballages sont passés au crible chez Gosselin. «Le papier bulle, par exemple, mais aussi le ruban adhésif pour les déménagements. Bien sûr, il doit aussi être pratique car nous comprenons que le changement d’emballage peut être une question délicate pour le déménageur.»
Tout numérique
Bien entendu, il ne s’agit pas là des seuls efforts en matière de développement durable chez Gosselin, où chaque division se penche sur les questions de développement durable. Ainsi, l’ensemble de l’organisation est en train de devenir écologique. «L’objectif est de devenir neutre sur le plan climatique d’ici 2040 et même positif sur le plan climatique d’ici 2050.» Pour ce faire, ils utilisent notamment des panneaux solaires, des éclairages à capteurs et des voitures de tourisme électriques. «Nous sommes également passés au tout numérique. Nos déménageurs utilisent une application où les clients peuvent signer numéri- quement. Autres avantages? Tout va beaucoup plus vite et les documents sont plus lisibles», explique Madeline.
Sauter sur l’eau
Rendre la flotte de camions durable n’est pas encore une réponse toute faite. «Nous envisageons l’option des camions électriques, mais nous nous heurtons encore à des obstacles tels que l’insuffisance des points de recharge et le temps de conduite limité. Aux Pays-Bas, nous avons mené un projet pilote sur le HVO (biodiesel fabriqué à partir de graisse de friture usagée, entre autres), et nous sommes en train d’en analyser l’impact», souligne Madeline. «Depuis 2002, nous nous sommes concentrés sur le transport par voie navigable.
«Nous collectons des conteneurs et les transportons de notre terminal de Deurne au port d’Anvers-Bruges et vice-versa. Notre équipe de contrôle planifie ce transport intérieur de la manière la plus efficace possible. Une belle prouesse, compte tenu du nombre de navires qui ont tous des destinations et des dates de départ différentes. C’est une économie plus importante que celle des camions électriques car c’est ainsi que nous évitons à 645 camions de circuler sur les routes chaque semaine. Ce sont 645 camions qui ne doivent pas rester dans les embouteillages sur le ring d’Anvers».
Comment s’inspirer davantage
Gosselin n’est pas un petit acteur sur le marché de la relocalisation internationale, mais Madeline souligne qu’il ne faut pas se laisser décourager par l’histoire de la durabilité en tant que PME. «Même avec votre entreprise, vous pouvez déjà faire de petits pas. Nous sommes également toujours ouverts à la discussion. Il n’est pas nécessaire d’avoir un avantage concurrentiel dans le domaine de la durabilité. En partageant des conseils et des astuces, nous rendons le monde plus durable.»
«Élargissez votre vision. D’autres secteurs sont déjà plus avancés, alors inspirez-vous de la façon dont ils procèdent. Personnellement, je pense que Coolblue, qui livre des colis à l’aide de vélos-cargos électriques, est un excellent exemple.